Historique

Saint Médard d’Aunis

Canton de La Jarrie
Arrondissement de La Rochelle
Superficie : 2253 ha
Population : 2322 habitants (recensement 2019)
Habitants : Les Saint-Médardains
Origine du nom : forme populaire du germain « math », bonté et « hard », fort.

Des fondations  de murs antiques et des sarcophages découverts au village des Touches et en divers autres lieux attestent une occupation ancienne du site de Saint Médard.

Une monnaie de l’empereur Constantin (306-337) permet de dater de l’époque gallo-romaine une partie de ces vestiges. Au  ҳщe siècle, la paroisse est desservie par un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny. A une  époque indéterminée, les Furgon, seigneurs de Saint Christophe, acquièrent tout ou partie des droits seigneuriaux sur le village de Saint Médard et sur les fiefs du prieur.

En 1636, Henri de Clermont, seigneur de Montroy, possède la seigneurie. Elle demeure attachée à celle de Montroy jusqu’à la révolution. Elle prend le nom alors de Valpatour, « la vallée des pasteurs ».Après la crise de phylloxéra, la commune, jusqu’alors essentiellement viticole, se tourne vers l’élevage et la culture.

Saint Médard devient Saint Médard d’Aunis en 1920.

De nos jours, l’élevage est remplacé par la polyculture.

Seigneurie de la Limandière :

L’accès à ce logis noble se fait par un porche ouvrant sur une cour entourée par les dépendances. En 1362, Gaidra de Vaux, chevalier, était seigneur de la Limandière, succédant à Guillaume de Civray et à Pierre Taunay. En 1412, elle passe à Guillaume Sorius, et dés 1450, elle appartient à la famille Donnes.

Au ҳvιe siècle, la famille Chasteigner, de l’échevinage de La Rochelle en devient propriétaire. Vers 1650, La Limandière appartient à la famille protestante Audayer, qui y possède un cimetière particulier, ou  plusieurs de ses membres sont inhumés. Pendant la terreur, la veuve Green de Saint-Marsault, dame de La Limandière, est incarcérée à Brouage.

Mairie :

La mairie, située dans le bâtiment de l’ancienne cure,est accolée à l’église. Elle se compose du bâtiment du presbytère, d’une buanderie, d’un puits à deux accès de niveaux différents et du jardin de prières, le tout clos de murs. Cette reconversion permet la restauration et la sauvegarde du prieuré.

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Moulin Cabané : dit « Moulin brûlé»

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Le moulin Cabané est décapité par les Allemands pour servir de tour de guet lors de la Seconde Guerre Mondiale. Un incendie lui vaut le surnom de « brûlé».Les trois autres moulins que compte Saint Médard, le moulin des Tourettes, le Moulin Neuf et le moulin Rassouillis à vent et à eau sont aujourd’hui détruits.

La municipalité l’a récemment acquis, assurant ainsi sa sauvegarde.



Maison de maître :

Rue de Mazureau à l’Aubertière.

Le corps de logis et les dépendances de cette maison de maître forment un U. La propriété appartient à Pierre Labbé, sieur de La Motte, en 1749.Elle passe par mariage aux mains de Pierre Joachim de Baussay en 1766 et à Augustin Chopin  d’Arnouville de l’an п de la République. En 1811, elle devient propriété des Bouthier, pour passer aux Tournade en 1890, puis à Nevouet et Maximilienne Porchet.

L’église de Saint-Médard :           

L’époque à laquelle remonte la première église, dont il reste peu de vestiges, est mal connue. Au ҳщe siècle, elle est desservie par un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny. En 1732, elle apparaît comme trop petite et menace de ruine. En 1862, une chapelle est créée. En 1872, une abside à trois pans est ajoutée dans le style néo-roman. De 1889 à 1891, un campanile à double ouverture est construit, la cloche Marie-Madeleine est fondue et baptisée en 1895.L’église s’ouvre par un portail classique à deux pilastres ioniques surmontés d’un fronton cintré.

Monument à la Vierge :

La commune étant épargnée par les bombardements lors de la seconde Guerre mondiale, les habitants remercient la Vierge en faisant édifier un monument. Un Saint-Médardain fait don d’une partie de son verger. En contrepartie, un entrepôt pour ses fruits est aménagé sous le monument. Depuis, le monument a été déplacé .